Le feutre est principalement fabriqué de la laine de mouton. La laine brute nettoyée, peignée et, le cas échéant, teinte, qui a été traitée en voile non tissé, est mise en liaison solide par le processus de foulage ou feutrage mécanique. C’est de là que vient le nom feutre. Les fibres individuelles sont entrelacées de façon désordonnée. Le poil de mouton (laine) a une surface écailleuse, dont les petites plaquettes microscopiques s’emmêlent en permanence pendant qu’elles sont foulées.

Le feutre se compose exclusivement de poils d’animaux ou de laine de mouton, à partir desquels est fabriqué le feutre de laine classique. Pour ce faire, les poils d’animaux ou la laine de mouton de différentes qualités de laine sont mélangés jusqu’à ce qu’un mélange homogène soit obtenue. Les mélanges sont ensuite soufflés dans des trémies ou des entrepôts pour y être stockés.

Le soi-disant “cardage” signifie que les machines à cardage sont automatiquement alimentées depuis les chambres de stockage par des bandes transporteuses. Les fibres sont séparées sur une ligne de cardage et alignées dans la direction souhaitée. Enfin, ces fibres alignées sont transformées en toison.

Les non-tissés préfabriqués sont feutrés par l’humidité, la chaleur, la pression et les mouvements circulaires dans la machine à feutrer. Les fibres sont reliées entre elles par leur surface écailleuse et deviennent ce qu’on appelle un tricot – le feutre !

Ensuite, on procède au foulage, au pressage et à la compression dans différentes directions. Dans ce processus, la matière feutrée est littéralement malaxée en passant par plusieurs paires de rouleaux qui sont entraînés ensemble sous pression. Cela va continuer le processus de feutrage. Ici aussi, de l’eau chaude est fournie pour accélérer le processus de foulage. Dans cette étape du processus, l’épaisseur, la largeur et la longueur du feutre sont prises en compte.

Après le processus de foulage, le feutre est à nouveau lavé et centrifugé, puis séché dans des séchoirs sous forme de feuilles ou de balles dans des fours de séchage. Le séchage peut prendre plusieurs jours pour des tôles très épaisses (à partir de 100 mm d’épaisseur). Selon les demandes du client, le feutre peut ensuite être cisaillé, meulé dans le processus de polissage ou repassé dans une presse pour obtenir une surface de tissu lisse.

Comme vous pouvez le constater, pour produire des feutres de laine, de nombreuses étapes de traitement individuelles sont nécessaires, qui doivent être soigneusement coordonnées entre elles.

Ce résumé ne fournit donc qu’une vue globale des différentes étapes de production.
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Dans le cas des feutres aiguilletés, la laine sèche est amenée à une épaisseur et un poids de base définis à l’aide d’aiguilles de feutrage spéciales. Des milliers d’aiguilles sont installées dans ce que l’on appelle des faisceaux d’aiguilles, avec lesquels les aiguilles sont piquées dans la position des fibres. Le piquage peut se faire d’un seul côté ou des deux côtés.

De petites encoches en forme de crochet avec l’ouverture à la pointe de l’aiguille sont fixées aux aiguilles de feutrage. Pendant le rainurage, les fibres sont prélevées par ces barbes et restent là lorsque l’aiguille est retirée du feutre. Les aiguilles forment des boucles et des arcs dans les fibres par des piquages répétés – elles sont entrelacées en trois dimensions pour former un feutre. Dans les procédés de finition en aval, le feutre aiguilleté peut être traité chimiquement ou à la vapeur d’eau.

Ces tissues en voile aiguilletés peuvent être fabriqués non seulement à partir de la laine ou de poils d’animaux, mais aussi à partir de pratiquement toutes les autres fibres sans structure écailleuse. Les feutres aiguilletés sont disponibles aussi bien en fibres synthétiques (PES, PE, PA, PP, PAN) qu’en fibres naturelles (laine, jute, chanvre, coco).